Culte de Saint-Nicolas du XIIe au XIVe siècles
Des traces du culte de Saint-Nicolas se retrouvent dès le XIIe siècle dans des lieux devenus des centres commerciaux.
| avant 1166 |
Luxembourg |
chapelle Saint-Nicolas (future église paroissiale) |
| 1179 |
Huy |
église Saint-Nicolas-à-l’Apleit |
| avant 1214 (?) |
Marville |
église Saint-Nicolas |
| 1216 |
Houffalize |
hôpital Sainte-Marie et Saint-Nicolas |
| 1242 |
Bastogne |
hôpital Saint-Nicolas |
| avant 1249 |
Dinant |
église Saint-Nicolas |
| 1256/1311 |
Vianden |
chapelle Saint-Nicolas |
| 1307 |
Soleuvre |
église Saint-Nicolas |
| 1325 |
Durbuy |
chapelle Saint-Nicolas |
| 1335 |
La Roche |
table des pauvres Saint-Nicolas |
| 1337 |
Chiny |
autel Saint-Nicolas |
| 1325 |
Berburg |
chapelle Saint-Nicolas et Sainte-Catherine |
| 1366 |
Hotton |
chapelle Saint-Nicolas (au château) |
Eglise ou chapelle Saint-Nicolas dans la région
| 1570 |
Rossignol |
| 1570 |
Habay-la-Neuve |
| 1570 |
Straimont |
| 1629 |
Herbeumont |
| 1727 |
Lacuisine (signalée) |
Informations aimablement communiquées par M. Jean-Marie Yante et Me. Annette Biazot.
Illustration : vitrail représentant Saint-Nicolas dans l’actuelle église de Lacuisine (4 kms de Chiny).
Fontaine Saint-Thibaud
En descendant la rue de la Goulette vers le pont Saint-Nicolas, au-dessous de la chapelle Notre-Dame de Luxembourg, vous remarquerez sur le côté droit une petite anfractuosité dans la roch,e surmontée d’une ferronnerie : il s’agit de la fontaine Saint-Thibaud. Modeste dans sa forme, elle nous permet un bond dans le passé puisque son origine, selon la légende, nous ramène au début du XIème siècle.
Et selon la tradition, il leur serait aussi arrivé d’aller travailler jusque dans le bois du Hat près de Chiny. En chemin, ayant envie de permettre au groupe qui l’accompagnait de se rafraîchir, Saint-Thibaud aurait fait jaillir miraculeusement une source du rocher qui est devenue l’actuelle fontaine Saint-Thibaut. Certains situent cette source dans le Hat et lui attribuent la réputation d’être miraculeuse. Saint-Thibaud était invoqué contre les fièvres.
Notre région n’était qu’une halte dans le périple des deux ermites. Ils quittèrent nos contrées pour Marcourt et ensuite Compostelle, Trèves et Rome.
Le comte de Chiny, Louis II, confus d’avoir ignoré la présence d’un pieux parent, lui fit ériger, de son vivant, une chapelle commémorative à Suxy.
J. BION, Suxy, une clairière dans la forêt, Virton, 1973.